Je suis repartie.
Récapitulons les motifs de voyage en Inde jusqu’ici :
- un an : la teuf
- un mois : la teuf
- un semestre : la thèse.
Celui-là risque donc d’être légèrement moins drôle. Mais il a un argument de poids : cette fois, j’ai une ***[alleluia] BOURSE [/alleluia]*** !
Et pourtant pas question de profiter de ce capital économique de folie pour jouer aux néocolonialistes, parce que j’ai une crédibilité scientifique à tenir monsieur, et qu’une chercheuse 100 % objectif pure non-veg, ça ne claque pas tous ses sous dans des magasins de posters vintage et des trips à Goa. L’objectivité totale n’existant pas, en même temps…
Je suis donc arrivée hier matin dans cette bonne vieille ville sympathique et facile à vivre de Delhi, aka Dilli, aka Le Four. Comme au dernier retour, mon corps s’est réadapté en une demi-seconde : pas de jet lag, pas de coup de soleil, je dors bien, je digère bien, tout est super normal. Comme au dernier retour, c’est mon esprit qui lag : tous mes réflexes d’évitement de voitures, d’orientation, de conversion, de timing sont à refaire. J’avais surtout oublié un truc super important : les ARBRES, putain, qu’est-ce qu’ils sont beaux*.
*Prise de conscience peut-être lééégèrement due à une certaine sœur bûcheronne.
Lâche un comm dawg