Breakfast in bed

3 08 2009

La famille indienne, à part un film, c’est un concept très sympathique. Appliquons à ce concept C quelques menu(es) variations :

– ville moyenne de campagne Roorkee (R)

– sikhitude (S), facteur à amplifier en cas de classe moyenne

– parents aisés, thésards, enseignants à l’université (pp)

Notre fonction f(x) = R.S^10(pp+x) aboutit logiquement au résultat suivant : f(x) = F(00)d

Tu te réveilles dans un fatras de draps brodés au milieu de la seule chambre équipée d’AC dans laquelle personne ne dort sauf la télé et les invités ; devant toi, une tasse de chai brûlant sur du papier journal et un bol de petits gâteaux sucrés. Et une maman indienne.

A peine ce petit rituel honoré avec toute la lenteur qui convient, tu sors de la pièce et te rends sur la terrasse pour voir la mousson rafraîchir le sol depuis ton petit siège en rotin (classe).

Deuxième petit-déjeuner. Après le sucré naturellement il faut du salé, donc SANDWICHES délicieux remplis de petits légumes et de sauce maison…

10h, pause chai !

N’importe quand, lunch : attention, ça est frugal. Il est de bon ton de commander plein de plats, de les finir tant bien que mal, de dire « j’ai bien aimé » et de se faire offrir une deuxième tournée de tout ce qui a précédé. Après quoi on vous proposera des glaces, des cafés frappés, des brownies dégoulinants de sauce chocolat et encore du chai.

17h, pause chai !

Et le bouquet, le repas du soir en famille… C’est la grand-mère lorraine dans toute son infinie générosité, c’est-à-dire 6 invités et 3 fois plus de récipients énormes remplis à ras-bord. La différence est que chez une grand-mère lorraine, vous pouvez vous servir une portion raisonnable puis vous resservir un tout petit peu. Avec la mère indienne, la première plâtrée est déjà énorme mais tellement petite comparée au reste, que vous devrez immédiatement la doubler sous son œil attentif. Je n’ai toujours pas compris comment élasticité(estomac) > exp(nourriture).